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Pas assez d'eau, la farine n'a pas suffisamment de liquide, la pâte se détache en lambeaux.
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Trop d'eau, la farine n'arrive plus a amalgamer l'eau. Elle a un aspect collant et s'étale au fond de la cuve ou colle aux parois
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OK, la farine a absorbé le liquide. La pâte forme une boule souple qui se détache bien des parois de la cuve
Je publie ici des notes diverses et des liens vers des contenus éventuellement complétés de remarques ou commentaires. Le partage d'un contenu n'implique pas forcément que j'y adhère.
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La dépendance au sentier, parfois appelé sentier de dépendance ou dépendance au chemin emprunté (path dependence ou path dependency en anglais), est un concept issu de la science économique qui s'est ensuite diffusé à la science politique et à la géographie économique. C'est un concept répandu en sciences économiques et sciences sociales pour étudier la diffusion de l'innovation et les questions de développement.
Microsoft l'admet, sa consommation d'eau a augmenté de façon inquiétante à cause de l'IA et du Cloud
La consommation d’eau utilisée pour faire fonctionner tous les services de Microsoft s’est accrue de 34 % en un an, pour atteindre plus de 6 milliards de litres.
Pas banal de devoir fournir un certificat de vie.
Signe des temps ?
La génération d’entrepreneurs du Web 2.0 trouvait normal de construire ses propres plateformes et ses propres clouds. La génération d’après de la French Tech ( plutôt écoles de commerce ) s’en fiche et veut acheter des produits sur étagère pour se concentrer sur le marketing et le business.
Entre le temps long de l’histoire et les guerres d’aujourd’hui, le jeu et l’affrontement des grandes puissances brouillés par les ambitions de nouveaux acteurs, comment comprendre le chaos et la complexité du monde contemporain au-delà du vacarme continu de l’information et de la désinformation ?
- Amin Maalouf Ecrivain, essayiste, académicien depuis 2011, élu Secrétaire perpétuel de l’Académie française en 2023
- Thomas Gomart Historien des relations internationales, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
- La notion de « progrès » ne sera plus associée au seul techno-solutionnisme,
- Les indicateurs de bien-être remplaceront le PIB pour piloter les politiques publiques,
- Les investissements en tout domaine prendront en compte les limites planétaires,
- La performance immatérielle sera considérée comme la condition d’une lucrativité raisonnable,
- Les solutions « propres » remplaceront vraiment les solutions « sales », aujourd’hui elles ne font que s’empiler les unes sur les autres,
- Les critères de réussite sociales ne seront plus synonymes de toujours plus pour la galerie, mais toujours mieux pour maintenir les conditions d’habitabilité de la planète,
- Le renoncement aux produits non essentiels deviendra la norme,
- Les inégalités sociales cesseront de nourrir les ressentiments et les extrêmes pour retrouver de la paix économique,
- La sobriété sans effet rebond ne sera plus confondue avec l’efficacité énergétique,
- L’interdiction de l’intolérable ne sera plus différée,
- Le vivant aura des droits,
- La compétition sera moins valorisée que la collaboration, l’entraide et la solidarité,
- Le génie humain et la haute technologie seront mises au service de l’essentiel et du techno discernement.
L’hypothèse de l’Univers simulé soutient que nous évoluons dans une réalité artificielle, comme dans une simulation informatique. Jusqu’à présent, les preuves manquent pour étayer cette théorie. De récents développements scientifiques semblent toutefois soutenir l’idée que nous ne serions que les objets d’une simulation avancée à grande échelle. La deuxième loi de la dynamique de l’information, en particulier, a récemment relancé le débat. Appliquée à divers domaines scientifiques, elle pourrait fournir les premières preuves d’un Univers simulé.
Les grandes banques continuent de financer massivement les énergies fossiles, ce qui type peut constituer un danger de toute première importance pour la stabilité financière et monétaire.
En effet l’exposition brute aux actifs fossiles d’un certain nombre de banques excède le niveau de leurs fonds propres. En d’autres termes, les actifs fossiles pourraient devenir les « subprimes » de demain.
Cycle de trois webconférences, suivi de plusieurs débats, pour échanger autour de la « chose » numérique : comprendre le numérique, pour pouvoir le critiquer et le transformer.
…. déclare la Fédération Bancaire française. "Nous aussi" a-t-on envie de lui répondre après les chiffres tombés cette semaine.
Hausse des taux qui rend les emprunts plus coûteux et plus difficiles à obtenir, nouvelles normes environnementales pour la construction, interdiction de location des "passoires thermiques", inflation du coût des travaux de rénovation (coût moyen de mise aux normes locatives : 19 000€, 56% des Français déclarant qu’ils n’ont pas les moyens de les payer)… ça n’est pas un coup dur pour le secteur, c’est LA perfect storm.
Jugez plutôt, sur un an on constate : les volumes de nouveaux prêts immobiliers ont diminué de moitié (avec la hausse des taux les Français ont perdu 27% de capacité d’emprunt en deux ans), selon l’étude Se Loger parue aujourd’hui, en 2023 on dénombre -25% de logements mis à la location… Et ne comptez ni sur le neuf : -28% de permis de construire (Ministère Transition écologique), ni sur le charme d’une ferme à retaper (ou d’un immeuble Haussmanien) : -20% de transaction sur le logement ancien, "la plus forte baisse sur an jamais observée depuis plus de 50 ans" (FNAIM).
Certes, les prix tiennent pour l’instant (-1% en moyenne depuis janvier dans les grandes villes), mais sachant que l’immobilier représente 2/3 de l’épargne des Français, on a tendance à penser qu’effectivement mieux vaut rester "particulièrement attentifs".
Lire aussi le point sur les SCPIs, pas Glop.
C'est entendu, les années à venir seront électriques... ou pas.
Voitures électriques, pompe à chaleur... électriques aussi... et la liste est longue, malgré les risques que ce choix nous fait courir…
Au XVIe siècle, le tailleur et fondeur de caractères Claude Garamont est invité par François Ier à inventer une série de polices d’écriture. Ses créations représentent une véritable révolution typographique et aujourd’hui encore, la police d’écriture qui porte son nom est partout.
Ce roman nous plonge au cœur du 16 ème siècle, dans le milieu des imprimeurs, mais, en plus, on y croise des personnages historiques connus, tels que, Rabelais, Du Bellay, ou Clément Marot...
selon une étude parue récemment dans Environmental Research Letters, il n’est pas possible d’écarter la possibilité d’atteindre les 50 °C à Paris – y compris à l’heure actuelle – et que les estimations statistiques des valeurs maximales sont probablement sous-estimées de plusieurs degrés en Europe de l’Ouest.
Il existe deux formes de monnaie :
- la monnaie publique, FIAT, émise par la BCE (les billets) et les Etats (les pièces)
- la monnaie privée, scripturale, émise par les banques privées
Pour un moratoire d'urgence sur les data centers Energivores, peu pourvoyeuses d'emplois, les fermes de données bénéficient pourtant de nombreux privilèges. Il est urgent de réguler ce secteur avec une vraie planification territoriale et une optimisation de leur impact spatial et énergétique, estime Sébastien Barles, délégué à la transition écologique à Marseille. La question du numérique est rarement prise sous le prisme des infrastructures du numérique et de leurs impacts, bien réels sur les territoires. Or, il est prévu qu'en 2030, les data centers consommeront 13 % de l'électricité mondiale ! Limiter les impacts spatiaux, énergétiques et environnementaux des grandes fermes de données est impératif. Il est urgent de réguler ce secteur, de réfléchir à une meilleure intégration urbaine, à une planification des infrastructures numériques et à de nouvelles solidarités énergétiques locales en même temps qu'à un régime fiscal des data centers permettant de compenser pour les Etats et les collectivités accueillantes les impacts négatifs subis. A l'heure de la nécessaire sobriété, les impératifs d'efficacité et de sobriété énergétique, de circularité et de maîtrise des usages s'imposent. Il est, en effet, nécessaire face à la crise écologique que nous traversons de mesurer l'impact environnemental des choix technologiques à l'aune de leur utilité sociale. C'est toute la société du numérique et le monde qu'elle induit qui doivent être réinterrogés. Cette industrie, énergivore et prédatrice d'espace foncier précieux, génère de surcroît dix fois moins d'emplois que l'industrie manufacturière ! Les data centers de la Courneuve qui couvrent 40 000 m² ont créé seulement 120 emplois. Marseille, septième hub numérique mondial (seize câbles sous-marins y atterrissent et quatre sont en projet avec des problèmes sur la biodiversité marine et sur la privatisation d'espaces littoraux) est aujourd'hui colonisé par les centres de données. Dans la cité phocéenne, les 30 000 m² de centres de données consomment en électricité l'équivalent d'une ville de 150 000 habitants. Les demandes cumulées des divers opérateurs pour des projets en gestation donnent le vertige : c'est l'équivalent de la consommation de 600 000 habitants. Cela génère des problèmes de sécurité de notre réseau électrique avec des risques de délestage accrus et une incapacité du réseau électrique à pouvoir accueillir demain des activités plus pourvoyeuses d'emplois et s'inscrivant dans la transition écologique du territoire (à l'instar de l'électrification des navires à quai ou de plateformes de logistique décarbonée). Marseille est de surcroît déstabilisé sur le plan énergétique par le dédoublement spéculatif des besoins des infrastructures du numérique. C'est ainsi que cet hiver, des quartiers de Marseille risquent d'être victimes de possibles délestages sans que ne soient pénalisés les centres de données énergivores. Mettre en place des écoconditionnalités Des villes comme Amsterdam ont pris des moratoires sur les data centers. Stockholm a imposé à ces derniers des exigences drastiques, et des territoires comme l'Irlande ou Singapour, ayant joué sur l'attractivité fiscale des centres de donnés, se ravisent et réfléchissent pour des questions énergétiques à la mise en place d'un moratoire face à un modèle de développement insoutenable. Aussi, en Allemagne, des écoconditionnalités ont été mises en place par le nouveau gouvernement. En 2024 : 50 % des besoins énergétiques des centres de données devront être d'origine renouvelable (100 % en 2027). En 2025, 30 % de la chaleur fatale devra être réutilisée (40 % en 2027). Les parlementaires et les élus locaux doivent agir pour : une vraie planification territoriale ; une optimisation de l'impact spatial et énergétique de ces fermes de données ; et une revalorisation et un meilleur cycle de vie des matériaux du numérique. En France et en Europe, il faut mettre fin aux privilèges également octroyés à cette industrie, comme l'abattement sur le prix d'achat de l'électricité. La solution fiscale à mettre en place à l'échelle européenne afin de faire payer au juste prix ces industries aux bénéfices colossaux est de taxer la surface de stockage de données qui ne sont pas des marchandises inertes mais des matières précieuses productrices de valeur marchande. L'Union européenne doit créer une taxe sur le volume de données stockées dans ces data centers avec une redistribution du fruit de cette taxe pour financer les projets liés à la transition écologique des territoires (reconversion industrielle, infrastructures de transports collectifs, fret ferroviaire...). La question de la régulation des centres de données et de la taxation du stockage des données est un levier pour les pouvoirs publics pour reprendre la main face à la fuite en avant du numérique.
Manifeste V0 pour un alternumérisme radical.
L’alternumérisme radical vise à développer un numérique acceptable : soutenable socialement et écologiquement, émancipateur et non aliénant, choisi et non subi.
L’alternumérisme radical intègre dans sa vision la nécessité de l’arrêt de la numérisation effrenée du monde, et la dénumérisation de certain⋅e⋅s technologies, outils, équipements et processus. Un « autre numérique », c’est parfois pas de numérique du tout.
L’alternumérisme radical vise à concevoir et à mettre en place des processus démocratiques (consultations, débats, discussions, convention citoyenne, processus de vote) permettant de décider collectivement des futurs numériques acceptables, en lien avec les contraintes environnementales et huamines du monde. C’est seulement à l’échelle politique qu’un numérique acceptable, de même qu’une société plus sobre et résiliente, peut se décider et réellement voir le jour.
L’alternumérisme radical se défie de tout solutionnisme technologique. Ce n’est pas le numérique qui résoudra quoi que ce soit, ni la crise climatique, ni la démocratie, ni les relations entre les pays.
L’alternumérisme radical a conscience que le numérique amplifie les inégalités sociales multiples, mais pour autant, ne confond pas l’amplificateur et la cause. Le numérique n’a pas créé la violence, les inégalités sociales ou les rapports de pouvoir. En revanche, comme beaucoup d’autres industries, le numérique repose actuellement sur toute une filière qui est inacceptable socialement et écologiquement.
L’alternumérisme radical aspire à une critique profonde des technologies numériques sans pour autant verser dans un discours réactionnaire qui laisserait croire notamment que « tout était mieux avant ».
L’alternumérisme radical n’est pas technocentré, il se pense et se définit à l’entrecroisement de nombreuses autres luttes : anticapitalisme, féminisme, antiracisme (et toutes les luttes pour l’égalité et contre les discriminations), justice sociale, écologisme… De la même manière, l’alternumérisme n’adviendra pas sans une profonde transformation de systèmes politiques et économiques.
Allons nous vers un « Grand Ralentissement », un soft landing sans véritable redécollage, un grand ralentissement qui, sauf nouvel évènement extraordinaire, pourra durer, durer et durer encore.