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A quel rythme vont les réformes de l’éducation ? – Dans les coulisses de la démocratie universitaire
Sur les 14 dernières années (= durée de la scolarité d’un élève, de la maternelle au bac), 125 lois et 600 décrets sont venus modifier les dispositions législatives et réglementaires applicables à l’école. Résultat : sur la période, plus de 80% des articles du Code de l’Education ont été modifiés ou supprimés.
Qui parle de stabilité ?
La "merdification", ou "enshitification" en anglais, est un terme popularisé par l'auteur Cory Doctorow pour décrire la dégradation progressive des services en ligne et, plus largement, de nombreux aspects de la société. Ce phénomène est le résultat d’un modèle économique prédateur axé sur la croissance à tout prix, au détriment de la qualité et du bien-être des bénéficiaires et des travailleurs.
Voici quelques-uns des effets néfastes de la "merdification":
- Baisse de la qualité des services: Une fois qu'une entreprise a acquis une position dominante sur le marché et a fidélisé ses utilisateurs, elle est incitée à réduire ses coûts en sacrifiant la qualité de ses services. Cela se traduit par des produits et services dégradés, un service client médiocre et une absence d'innovation.
- Augmentation des prix: Les entreprises "merdifiées" profitent de leur position dominante pour augmenter les prix de leurs services, sachant que les utilisateurs ont souvent peu d'alternatives.
- Exploitation des travailleurs: La "merdification" entraîne souvent une dégradation des conditions de travail, avec une pression accrue sur les employés restants, des salaires stagnants ou en baisse, et une précarisation accrue pour les travailleurs des plateformes comme Uber ou Deliveroo.
- Disparition des entreprises indépendantes: Le modèle économique de la "merdification", favorisant les monopoles et l'écrasement de la concurrence, conduit à la disparition progressive des petites entreprises et des commerces indépendants, incapables de rivaliser avec les géants du web.
- Uniformisation de la culture: La "merdification" touche également le domaine culturel, avec une standardisation des productions cinématographiques et télévisuelles, privilégiant les franchises et les suites au détriment de l'originalité et de la créativité.
- Spoliation des biens publics: La privatisation des services publics s'inscrit dans une logique de "merdification", où la recherche du profit prime sur l'intérêt général, conduisant à une dégradation de la qualité des services publics et à une augmentation des inégalités.
Face à ce phénomène, il est important de:
- Prendre conscience de la "merdification" et de ses mécanismes pour mieux la combattre.
- Soutenir les entreprises éthiques et les commerces indépendants qui placent la satisfaction de leurs clients et le bien-être de leurs employés au cœur de leurs préoccupations.
- Rester vigilant face aux pratiques des géants du web et ne pas hésiter à se tourner vers des alternatives plus éthiques et respectueuses des utilisateurs.
La "merdification" est un phénomène généralisé. Il est fondamental d'en prendre conscience et d'agir à notre échelle pour promouvoir un modèle économique plus juste, équitable et durable.
Un diplôme envoyé en recommandé, ... mais pas reçu : avis laissé en boîte aux lettres, courrier non remis, lettre perdue. Après une semaine de recherche, la poste ne sait pas où il est.
Incompétence crade, désengagement, sous-traitance pendant les vacances, jemenfoutisme, numérisation, process, call centers, service client, enquêtes qualité, .....
Pour la personne derrière moi dans la file à la poste, c'est un permis de conduire, qu'elle vient chercher pour sa mère qui est perdu, 5 personnes sont dans le même cas, ....
Glissement progressif qui se généralise vers un désengagement et la non considération des attentes d'autrui.
Délitement des liens qui font le vivre ensemble, le tout saccagé par la généralisation de processus automatisés, de worklows, de la désintermédiation (vive les les call centers,..), de segmentation du travail, de recherche de performance selon des critères bien débiles qui ne mesurent pas les bonnes choses. et qui rendent tout le monde malade.
Réclamation ouverte à la poste,....pour ce que ça vaut.
Pour ce que ça vaut, à tester : chiffrage des données en local pour Dropbox, Onedrive, Google drive et Cie. Dispo sur toutes les plates-formes.
Un personnage solitaire et tragique dont l’étrange personnalité a semé le chaos et le carnage dans la politique française.
Pas à pas très détaillé pour installer un serveur de mail complet jusqu’à la livraison des e-mails en boîte de réception chez un gros hébergeur de mail américain.
La légende veut que ce soit complexe. Il semble que non, la réalité est que ça demande pas mal de travail pour la mise en place puis de la maintenance récurrente.
Sous le coude, c'est assez brouillon mais ça a le mérite de poser les sujets et d'apporter des éléments de réponse, et de se replonger sur le nomic.
Principes généraux du droit
La notion de "principes généraux du droit" peut poser un problème d'accessibilité au droit pour plusieurs raisons, principalement liées à la difficulté de trouver et de comprendre ces principes qui ne sont pas clairement énoncés dans un texte de loi.
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Publication et accessibilité limitées : Contrairement aux lois qui sont systématiquement publiées au Journal Officiel, les décisions de justice qui établissent ces principes ne sont pas toujours facilement accessibles. Certaines peuvent être publiées dans des recueils spécialisés, comme le recueil Lebon pour le Conseil d'État, mais ceux-ci sont souvent coûteux et incomplets, notamment en ligne. L'exemple de la décision du Conseil d'État de 1962 sur le gouvernement démissionnaire, introuvable gratuitement en ligne, illustre ce problème.
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Manque de clarté et de lisibilité : Les décisions de justice, en particulier celles du Conseil d'État, sont souvent rédigées dans un style complexe et difficile à comprendre pour les non-juristes. Leur formulation elliptique et l'usage de termes techniques rendent difficile l'identification claire des principes énoncés.
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Caractère implicite des principes : Les "principes généraux du droit" sont souvent déduits de décisions de justice où ils ne sont pas explicitement formulés, mais plutôt exprimés à travers la solution apportée à un cas concret. Cette caractéristique les rend difficiles à identifier et à comprendre sans une analyse approfondie de la jurisprudence.
Plusieurs contradictions au sein de la Constitution française de la Ve République
Contradiction concernant l'autorité sur les militaires : La Constitution stipule que « le Président de la République est le chef des forces armées », « le Premier ministre […] est responsable de la défense nationale » et « le Gouvernement […] a au sa disposition […] les forces armées. Le manque de clarté concernant l’entité qui détient l’autorité ultime sur l’armée pourrait conduire à des conflits, notamment en période de désaccord entre ces institutions.
Ambiguïté quant à la capacité du Président à révoquer le Premier Ministre : La Constitution précise vaguement que « Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur présentation par ce dernier de la démission du Gouvernement ». Cette formulation ne précise pas si le Président peut refuser la démission du Premier ministre ou l'exiger, laissant sans réponse la question de savoir si le Président peut révoquer le Premier ministre. La Constitution ne mentionne pas non plus le rôle d'un gouvernement intérimaire pendant les transitions.
Contradiction concernant la procédure d'amendement et la clause d'éternité : La Constitution prévoit deux procédures d'amendement, toutes deux nécessitant l'approbation des deux chambres du Parlement. Cependant, il comporte également des clauses d'éternité stipulant qu'"aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsque l'intégrité du territoire est menacée" et que "la forme républicaine de gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision". Cela présente une contradiction car si les clauses d'éternité étaient absolues, il ne serait pas nécessaire de recourir à des procédures d'amendement alternatives. L’absence de mécanismes d’application de ces clauses compromet encore davantage leur efficacité.
L'article critique la Constitution française de 1958 pour son langage vague, ses termes mal définis et ses contradictions internes. Madore soutient que le manque de clarté de la Constitution est particulièrement problématique lorsque des conflits surviennent entre institutions, car son langage vague ne fournit que peu d'orientation dans de telles situations.
Séparation des ordres judiciaires
La séparation des ordres judiciaires en France est le résultat d'une longue évolution historique qui remonte à l'Ancien Régime. Avant la Révolution française, le roi détenait tous les pouvoirs, y compris celui de rendre la justice. Cette absence de séparation des pouvoirs a conduit à une certaine confusion et à un manque d'indépendance de la justice.
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La Révolution française et la méfiance envers les juges : Les révolutionnaires, marqués par l'arbitraire royal, se méfient des juges et cherchent à limiter leur pouvoir. Ils souhaitent notamment éviter que les juges ne s'immiscent dans les affaires de l'administration, perçue comme l'expression de la volonté générale. Cela conduit à la théorie du ministre-juge, où le ministre est responsable de juger les litiges impliquant son administration.
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L'émergence du Conseil d'État comme juge administratif : Le ministre, souvent non juriste, délègue progressivement sa fonction de juge administratif à des spécialistes du droit, notamment au Conseil d'État, initialement un organe consultatif du gouvernement. Au fil du temps, le Conseil d'État acquiert une certaine autonomie et s'impose comme le juge suprême de l'ordre administratif.
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La séparation des ordres judiciaire et administratif : La France se retrouve ainsi avec deux ordres de juridiction distincts : l'ordre judiciaire, chargé des litiges entre particuliers, et l'ordre administratif, compétent pour les litiges entre les administrés et l'administration. Cette séparation, fruit de l'histoire plus que d'une réflexion rationnelle, complexifie le système judiciaire français et rend l'accès au droit plus difficile pour les citoyens.
Article très technique, certes. De ce que je comprends, un véritable OS est embarqué dans le microcode du processeur, rien que ça.
On comprend bien les conséquences qui peuvent être vertigineusement compromettantes pour la sécurité.
C'est très pratique, testé avec succès sur deux vieux portables Lenovo T420 sous Windows 10.
Il subsiste néanmoins un problème que je ne parviens pas à résoudre : impossible d'accéder à une imprimante en réseau connectée à un serveur (erreur 0x00000040) ! Tous les tutos prétendant résoudre le problème sont sans effets.
Fabriquer et vendre 240 millions de PC pour remplacer "ceux qui fonctionnaient très bien sous Windows 10" serait équivalent à "186 milliards de km en voiture thermique" ou "10 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre de la France".
"Sápmi, vuoi Sápmi!" est une chanson de l'album du même nom du musicien sami Nils-Aslak Valkeapää (connu sous le nom d'Áillohaš dans la langue des Samis du Nord).
Sorti en 1982 à la suite du mouvement d'Áltá, qui s'opposait à la construction d'un barrage hydroélectrique sur le fleuve Alta-Kautokeino dans le nord de la Norvège, le morceau intègre des éléments musicaux qui illustrent la résistance à l'oppression de l'homme et de la nature.
- La chanson commence par l'appel insistant d'un tétras, suivi d'enregistrements de chants d'oiseaux, de chansons de manifestation, de scies circulaires, de ruisseaux et d'hélicoptères de la police.
- Ces sons accompagnent le joik du jeune chanteur sami Ingor Ántte Áilu Gaup.
- Le joik est la tradition musicale continue la plus ancienne d'Europe du Nord, considérée comme un don de la terre elle-même.
- Les joikeurs chantent la terre et ses habitants, chaque chanson incarnant et jouant une personne ou un lieu particulier.
Ensemble, les différentes voix, les sons et les phénomènes naturels de "Sápmi, vuoi Sápmi!" se mélangent pour créer un portrait puissant d'une terre et d'un peuple menacés, et de la force combinée du monde humain et plus qu'humain mobilisée pour la défense mutuelle de la Terre commune.
Je découvre dans ma boîte aux lettres un courrier recommandé sensé m'avoir été remis contre signature, sauf que :
- le facteur n'a pas sonné, alors que j'étais présent,
- je n'ai rien signé.
Bravo la Poste !
"Nous avons tous fait l'expérience, venant d'avoir dix ans, d'attendre un an pour atteindre l'anniversaire suivant ; cette année d'attente nous a semblé longue. Les personnes de mon âge se souviennent d'avoir attendu six ans pour passer du soixantième au soixante-sixième anniversaire et d'avoir trouvé cette attente bien courte. Pour tenir compte de ce constat, il est raisonnable de définir la durée perçue entre deux événements marquant des étapes de notre vie comme la variation relative (et non la variation absolue) de la durée mesurée, c'est-à-dire en divisant la durée mesurée par l'âge : durée perçue = durée mesurée/âge. Cette durée perçue est donc la même (un dixième de l'âge) entre les anniversaires 10 et 11 ou entre les anniversaires 60 et 66. Ce qui incite à mesurer l'âge personnel comme le logarithme de l'âge légal. Avec une telle convention, un centenaire n'est que deux fois plus « âgé » qu'un enfant de dix ans (en effet le logarithme de 10 est 1, celui de 100 est 2).
__Albert Jacquard
L'entrée originale de Guillaume Vissac:
Le contrat stipule, la loi pas. Les livres qui font peur sont les bons livres. Ce n’est pas le surmont de la peur qui est la clé, c’est la peur elle-même. La peur est tout pour qui a déjà tout. J’ai rendez-vous avec B., à mi-chemin de nos lieux de vie respectifs, au nombre de pas près. Peut-être allons-nous nous prêter au jeu de l’échange de prisonniers ? Tout est advenable. C’est étrange que je sois aussi hyperconscient que tout ce que je dis à voix haute potentiellement me trahisse, sans faire mine de remarquer que tout ce que j’écris me trahit puissance un milliard. Le boui-boui où nous mangeons est une petite salle artificiellement augmentée de moult miroirs. On paye à la romaine. Rentrant au studio de la rue S. je pense : tout te reste sur les doigts quand tu viens de tuer quelqu’un : la poudre, le sang, la déhenne. Les phrases que je ne me crois pas capable d’écrire sont généralement très simples. Mais elles font toute la différence. Par exemple : C’est le moment de parler de Bryan Vega
La réformulation par chat GPT :
Peux tu me ré-ecrire ce texte à la manière de Marcel Proust ?
Dans la douce torpeur d'une après-midi languissante, je m'égare dans les méandres de la pensée, où le contrat, aussi rigide soit-il dans ses stipulations, se heurte à l'indifférence de la loi. Les pages jaunies des livres qui m'effraient, m'apparaissent soudain comme des joyaux cachés, révélant la richesse insoupçonnée de leurs mystères. Ce n'est point dans la bravoure face à la peur que se trouve la clé, mais bien dans l'acceptation même de cette émotion troublante, qui imprègne chaque fibre de notre être.
Un rendez-vous impromptu avec B. s'offre à moi, un échange de mots et de regards au détour de nos vies parallèles. Sommes-nous destinés à jouer le rôle de geôliers et prisonniers, dans ce théâtre absurde qu'est l'existence ? Les possibilités, infinies comme les reflets multiples dans une salle de miroirs, s'ouvrent devant moi.
Je m'étonne alors de ma propre lucidité, conscient que chaque parole prononcée, chaque pensée couchée sur le papier, peut trahir la vérité dissimulée dans les replis de mon âme. Dans le modeste établissement où nous déjeunons, aux allures de réplique artificielle agrandie par d'innombrables miroirs, nous réglons l'addition à la romaine, un vestige de l'antiquité qui se mêle au quotidien contemporain.
De retour dans le sanctuaire de mon studio, les réminiscences d'un acte impensable me hantent, laissant sur mes mains une empreinte indélébile de poudre, de sang, de regret. Je médite sur le pouvoir des mots, sur la simplicité étonnante des phrases qui résonnent dans le silence de mon esprit tourmenté. "C'est le moment de parler de Bryan Vega", murmure une voix intérieure, une invitation à explorer des territoires inconnus de l'âme humaine.
Peux tu me ré-ecrire ce texte à la manière de Victor Hugo ?
Dans l'obscurité de la nuit, où les lois des hommes se perdent dans l'ombre des doutes, je médite sur le pacte rigide édicté par les conventions, tandis que la loi demeure muette, telle une sentinelle impassible. Les ouvrages qui inspirent la terreur, je les considère comme des phares dans la nuit, illuminant les recoins sombres de l'âme humaine. Car ce n'est pas dans la bravoure face à la peur que réside la clé, mais bien dans son acceptation, dans la danse infernale de nos tourments intérieurs.
Un rendez-vous énigmatique avec B. s'annonce à l'horizon, tel un échange d'otages sur le champ de bataille de la vie. Les circonstances, aussi incertaines que les échos lointains d'un tumulte, nous guident vers un destin inconnu, où toute conjecture est possible.
Je contemple avec étonnement la lucidité de mes pensées, conscient que chaque mot prononcé, chaque pensée exprimée, peut trahir les secrets enfouis dans les tréfonds de mon âme tourmentée. Dans le modeste estaminet où nous nous attablons, les reflets multiples des miroirs semblent nous narguer, témoins silencieux de nos échanges et de nos silences.
De retour dans l'intimité de mon humble demeure, les échos d'un passé trouble résonnent encore dans les corridors de ma conscience. Les mots simples, pourtant si puissants, résonnent dans le silence de la nuit, réveillant les ombres de mes souvenirs enfouis. "C'est le moment de parler de Bryan Vega", murmure une voix intérieure, comme un écho lointain d'une vérité oubliée, prête à être révélée au grand jour.
Sur les 20 dernières années le Code du travail a triplé de volume, pour le Code du commerce c’est x4,5 et x8 pour le Code de l’Environnement. Comme le dit l’ami Koenig, l’inflation normative est devenue aujourd'hui "la principale source d’injustice entre ceux qui font les règles, ceux qui en profitent et ceux qui les subissent".
Selon un rapport de l’OCDE, le coût annuel des charges administratives en France pour les entreprises est estimé à 84Mds€ (= 3% du PIB). L’équivalent de 3/4 des subventions annuelles versés aux boîtes par l’Etat (110Mds€ en 2022).
1️⃣ Aller sur Copilot ou Google Gemini (qui sont gratuits), sur ordinateur ou smartphone 🌐
2️⃣ Écrire : "Fais-moi une fiche de synthèse sur le contenu suivant" ✍️
3️⃣ Coller le texte, la photo, ou l'URL d'une page de cours soigneusement sélectionnée 📄
4️⃣ Vérifier la synthèse avec son expertise de professeur, puis écrire "Transforme maintenant cette synthèse en texte à trous pour créer une interrogation" ✅
L'enseignant peut distribuer chaque semaine une synthèse des définitions et termes essentiels du cours, et expliquer en quoi les connaître est important. Il peut également distribuer au prochain cours une courte interrogation sur cette synthèse (pas de surprise pour les élèves, et elle est déjà prête). 📚👨🏫
ChatPDF peut même faire ça à partir de cours en pdf, toujours gratuitement.
À quoi penses-tu vraiment en ce moment ?
A-t-on besoin de trous ?
Abandonne les instruments normaux
Abats ton jeu
Accentue les défauts
Accentue les différences
Accentue les répétitions
Accepte les conseils
Analyse des amas
Arrête-toi un moment
Assembles certains éléments en un groupe et traite le groupe
Auto-indulgence disciplinée
C'est tout à fait possible (après tout)
Cascades
Ce n'est qu'une question de travail
Change le rôle des instruments
Comment l'aurais-tu fait ?
Considère des transitions
Considère plusieurs façons d'enchaîner
Consulte d'autre sources - prometteuses - non-prometteuses
Continue
Coupe une connexion vitale
Courage !
Court-circuit (prends le chemin le plus court)
Dans l'obscurité totale, ou dans une très grande chambre très doucement
De quoi les sections sont-elles des sections ?
Décore, décore
Découvre les recettes dont tu te sers et abandonne-les
Définis un territoire comme "sûr" et sers-t'en comme d'une ancre
Demande aux gens de travailler à l'encontre de leur meilleur jugement
Dès que la recherche progressera, quelque chose sera trouvé
Detruis - rien- la chose la plus importante
Diminue, continue
Distorsion temporelle
Donne de la valeur à un espace vierge en le plaçant dans un cadre exquis
Donne libre cours à ton impulsion la plus mauvaise
Ecarte un axiome
Echos fantomatiques - fantômes "échotiques"
Ecoute la douce voix
Eloigne-toi du désir
Emploie une couleur inacceptable
En arrière
Enfants - qui parlent - qui chantent
Enlève les éléments par ordre d'inimportance apparente
Entre dans le domaine de l'impossible
Entre rien et un tout petit peu plus
Equilibre les principes de consistance et d'inconsistance
Essaie d'énoncer le problème aussi clairement que possible
Est-ce fini ?
Examine avec attention les détails les plus embarrassants et amplifie-les
Existe-t-il des sections ?
Fais confiance à ton moi présent
Fais quelque chose d'ennuyeux
Fais un acte soudain, destructif et imprévisible, incorpore
Fais une liste exhaustive de tout ce que tu pourrais faire et fais la dernière
chose qui s'y trouve
Faut-il changer les mots?
Gradations infinitésimales
Honore ton erreur comme une intention cachée
Humanise quelque chose dénué d'erreur
Il ne s'agit pas de construire un mur, mais de faire une brique
Imagine ce que tu fais comme une série d'événements sans rapport les uns
avec les autres
Imagine une chenille en mouvement
Intentions – noblesse ? – humilité ? – crédibilité ?
Jouissance idiote
L'eau
L'intonation est-elle correcte ?
La bande est la musique
La chose la plus importante est la chose la plus aisément oubliée
La répétition est une forme de changement
Le principe d'inconsistance
Les bords - fais-en lentement le tour
Machinerie (organique)
Manque-t-il quelque chose ?
"Mécanicalise" quelque chose d'idiosyncratique
Mets de l'ordre
Mets-le la tête en bas
N'accentue pas une chose plus qu'une autre
N'aie pas peur d'afficher tes talents
Ne brise pas le silence
Ne change rien et continue avec une consistance immaculée
Ne fais rien le plus longtemps possible
Ne sois pas effrayé par les choses parce qu'elles sont faciles à faire
Ne sois pas effrayé par les clichés
Pense à la radio
Perdu en territoire inutile
Permets-toi un seul soulagement
Plus petit dénominateur commun
Ponts - à construire - à couper
Que ferait ton meilleur ami ?
Que ne ferais-tu pas ?
Quelle est la réalité de la situation
Quelles erreurs as-tu commises la dernière fois ?
Quelqu'un en voudrait-il ?
Questionne l'approche héroïque
Questionne ton corps
Regarde l'ordre dans lequel tu fais les choses
Remplis chaque espace
Résiste (en apparence) au changement
Respire plus profondément
Revalorisation (une sensation agréable)
Reviens sur tes pas
Rien qu'une partie, pas le tout
Sois extravagant(e)
Sois moins critique plus souvent
Sois sale
Sors. Ferme la porte
Soustraction simple
Souviens-toi de ces douces soirées
Supprime les ambiguïtés et remplace-les par des spécificités
Supprime les spécificités et remplace-les par des ambiguïtés
Toujours des premiers pas
Travaille à un rythme différent
Tu es un ingénieur
Tu n'as pas à être honteux d'utiliser tes propres idées
Tu ne peux faire qu'un point à la fois
Un seul élément de chaque espèce
Une ligne a deux côtés
Utilise des filtres
Utilise des gens "non-qualifiés"
Utilise moins de notes
Utilise une vielle idée
Va jusqu'à un extrême, reviens vers plus de confort
Vers l'insignifiant
Oblique Strategies © 1975, 1978, and 1979 Brian Eno/Peter Schmidt
Lire
" La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.
Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu?
Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée.
Parce que dans cet effort se trouve la liberté.
Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain."